Actus du groupe

Compte rendu Werchter 2008

Encore un compte rendu de Werchter que j’avais laissé passer pour cause de vacances, celui de Music in Belgium:

Car il ne restait qu’un groupe avant la clôture de Rock Werchter 2008. Et pas des moindres… dEUS. De mémoire de festivalier, c’était la première fois qu’un groupe belge clôturait la grande scène (il y a bien eu 2ManyDJs en 2004 suite à la défection de David Bowie, mais cela ne compte pas). Enfin, un groupe de rock belge avec la carrure, les morceaux et la prestance pour porter solidement sur ses épaules le statut de tête d’affiche. Entre nous, je ne vois pas à qui d’autre que le groupe de Tom Barman serait revenu cet honneur, surtout que le dernier album, Vantage Point, est un nouveau chef-d’œuvre.

C’est d’ailleurs avec “When She Comes Down”, l’incroyable plage d’intro qu’ils ont entamé les débats. Le son est bon (le micro de Tom sera d’ailleurs réglé un peu fort lors de ses interventions, car il nous faisait sursauter à chaque mot) et l’ambiance est à son paroxysme. Ce dernier album sera abondamment visité (dont les excellents singles “The Architect” et “Favourite Game”), mais “Instant Street” a monté le volume dans le rouge dès la troisième chanson avec un final toutes guitares en avant. Ce ne sera pas la seule fois… “Fell Of The Floor, Man” avec l’indispensable seconde voix de Mauro Pawlowski, “Sun Ra” ainsi que le toujours aussi bon et crescendo “Bad Timing”. Deux petites faiblesses toutefois (les deux mêmes qu’à Droixhe le 30 avril dernier lors de l’étape liégeoise des warm-up shows du groupe). “The Vanishing Of Maria Schneider”, à mon sens le plus faible extrait de “Vantage Point” et “Nothing Really Ends”, qui ne dégage plus du tout le même lot d’émotion que par le passé.

En rappel, un mignon “Popular Culture” avec une petite chorale sur la scène, un “Roses” de folie et le classique “Suds And Soda” (un peu trop allongé toutefois) qui a fait trembler le sol de la plaine lorsque les festivaliers jetaient leurs dernières forces en sautant à pieds joints comme un seul homme, pendant que certains chanceux envahissaient la scène…

Les derniers moments de cette édition de Werchter faisaient plaisir à voir, si ce n’est que le feu d’artifice a débuté avant même la dernière note du groupe. On n’a dès lors pas entendu Tom Barman remercier la foule, vu que les pétards explosaient déjà en plein ciel. Une rigolade, en plus, car cela n’a même pas duré une minute… Mais bon, cela ne va pas nous faire regretter le déplacement et ces quatre nouvelles journées sans faille. Rendez-vous l’année prochaine pour de nouvelles aventures et une programmation digne des plus grands (du meilleur?) festivals du monde.

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